MASCARADE DU PRINTEMPS
Enfin ! Enfin le printemps! Et bien entendu, pour célébrer ça, une petite fête se faisait sentir. Oui. Cela faisait plusieurs jours que le branle bas de combat avait lieu tous les matins. Tout le monde s'activait du mieux qu'il le pouvait pour finir la décoration de la grande salle, là où aurait lieu le bal qui se tramait. Tous les matins jusqu'à maintenant. Le grand jour était arrivé et on peaufinait les bannières, les bougies, les lampes à pétrole, les cuisines étaient pleines des fumées des mets délicieux allant être servis aux invités, la sécurité et les gardes aussi y avaient été doublés ... Voir même triplés. Les dames de chambres s'empressaient de vérifier les mensuration du souverain avant de lui montrer son costume, un costume simple, une redingote rouge avec épaulette en cuir, un chapeau plissé avec un plumeau noir rabattu vers l'arrière, un pantalon légèrement bouffant, resserré au niveau des genoux avec des bottes en cuir et à boucle d'or. Il portait un ceinturon où était ranger un sabre à simple tranchant et un pistolet de l'autre côté.
Le Roi fut lui même surpris de se retrouver lui-même avec des armes mais... Au cas où il aurait à se défendre, pourquoi pas ? Après tout, il pourrait sauver sa vie si on tentait un assassinat ... Il secoua la tête rien qu'à cette idée. Maintenant, il n'était qu'à quelques pas de l'escalier par lequel il arriverait dans la salle. La musique lui parvenait déjà aux oreilles, le brouhaha des discutions lui aussi était parfaitement audible. Le buffet était dressé en plein centre de la pièce et était recouvert de plats réputés. Il avait même reprit la fameuse truite à la Chambord d'une de ses connaissances.
Voila, il franchissait maintenant le coin du couloir, s'engageant dans les escaliers en souriant à la foule après avoir soupiré pour calmer sa joie comblée à la vue de la salle remplie. Il descendait les marches une à une jusqu'à arrivait au bas du tapis qui avait été déroulé en son honneur. Il s'inclina poliment et salua, avec tout autant de respect, la foule, bien entendu, il était toujours entouré de garde très efficaces. Il se racla la gorge pour intimer le silence puis reprit.
- Gente Dames, Gentes demoiselles, Messeigneurs, nous voilà réuni pour célébrer le retour des beaux jours. Tout d'abord, je voudrais vous remercier de votre présence dans ce château. J'éprouve ainsi un plaisir énorme à vous recevoir ici. Je voudrais porter un hommage à tous ces grands hommes qui ont fait leur preuves durant l'année passée, qu'ils soient issu de milieux nobles, ou non, il chercha à trouver une certaine personne dans la foule mais ne parvint pas à la reconnaître parmi tout ces masques et ces étoffes colorées, qu'ils prouvent leurs capacités dans les sciences et le savoir, où sur le terrain en tant que combattants. Tous ces grands hommes qui font devenir cette vie ce qu'elle est et nous fait, par conséquent, devenir ce que nous sommes aujourd'hui. Je voudrais aussi rendre hommage à celles et ceux qui nous ont quittés ... Que leurs mânes trouvent la paix à travers les fleuves de la mort. Il marqua un léger silence par respect puis poursuivit. Enfin, je vous souhaite une excellente soirée ! Messeigneurs, j'espère l'amusement qu'elle vous procurera sera à votre goût !
Il s'inclina de nouveau par remerciement à la patience des invités vis-à-vis de sa tirade quelque peu banale mais très correcte. Isaac s'assit alors sur un fauteuil, parlant à son majordome et aux invités venant lui faire part de quelques sujets subtils qui n'ennuyaient pas pour autant le roi. Il jetait parfois des coups d'œil discrets dans la foule à la recherche du jeune homme qui avait été une des premières personnes à êtres invitées. Il murmura doucement, en pleine réflexion sur les danses qu'avaient commencées les autres.
- Bon sang... Sir Lamperouge, où êtes-vous donc ?