[ Ce post défie toute loi de chronologie. Il résume la rencontre entre Isaac et Liam, sont valet.]
Une fête. Ça allait encore être la débandade dans les rues de la cité fortifiée. Je regroupais quelques gardes qui se chargeraient de surveiller toute cette cohue qui allait sûrement se transformer en une sorte de bagarre générale en raison du vin, de la bière et du kirsch qui allait couler à flot durant ces deux jours de fêtes. Tout avait été convenablement préparé, décorations, chapiteaux, estrades, barils de boissons pleins, torches et autres éclairages, sans compter les troupes de danseurs, chanteurs et musiciens ! Bref tout cela allait plonger toute la ville dans une ambiance festive, comme tous les ans il faut avouer. Je faisais alors les cents pas, regardant Ethan, ce jeune loup que j'avais trouvé quelques mois auparavant alors qu'il n'était encore qu'un petit ... Bien qu'il ne soit habitué à moi, ses antécédents sauvages refaisaient surface régulièrement, il n'était pas imaginable de le laisser traîner en ville seul de peur qu'il ne s'attaque aux autres, cependant je préférais le prendre avec moi à cette fête histoire de vérifier son comportement afin de savoir où en était le dressages au niveau de son comportement, les éthologues du royaume m'étant très utiles dans cette éducation que je cherchais à lui apporter. J'avais donc pris soin de l'attacher à une chaîne solide, un carquois de cuir attaché autour de son museau afin d'éviter d'éventuels accidents, bien que l'animal n'essaie déjà de l'enlever en frottant ses pattes contre la muselière.
L'escadron de garnison venait de se présenter à moi. En plus de surveiller la fête, il allait me permettre de me déplacer dans celle-ci, formant une garde rapprochée en mon honneur. J'avais aussi revêtu une cape noire banale de coton qui me recouvrait les épaules, camouflant ainsi mon épée et l'insigne gravée sur le fourreau de celle-ci, petit dessin représentant l'enclume et l'épée, enseigne de la famille Forgers.
- Bien ... Allons-y.
Nous avions donc longés les couloirs du palais moi et mes gardes. Ce palais encore trop grand pour moi, misérable petit roi qui venait d'être couronné, à ses dix-huit ans. Je n'étais donc encore qu'un adolescent pas encore totalement adulte à ce jour. Le soleil brillait dehors et l'ambiance de la place du marché résonnait dans tout le bourg. On entendait distinctement les cris d'ambiances des fous, la musique rythmée et les rires de certains sujets. Le loup, bien qu'encore jeune, tirait fortement sur sa chaîne, quelque peu intimidé par tout les nobliaux de la cour qui se pressaient à sortir eux aussi, plusieurs fois il avait donné de violents coups de tête à la garde qui le grondait constamment, et moi, qui continuait de tirer sur cette laisse qui était accrochée au collier de cuir de la bête. Nous nous plongions maintenant au cœur des rues animées de cette ville principale de Gaïa. Les saltimbanques et autres artistes de rues profitaient de la fête pour se faire quelques sous, les dresseurs canins peinaient à garder leurs animaux calmes à la vue de cet animal imposant qui se promenait à mes côtés, je pouvais reconnaître ça-et-là quelques petits nobles d'épée, voir même de cour admirer les danseurs habillés de mille-et-une couleurs, tout comme les arlequins.
Les jeux se mêlaient aux échoppes où de petits marchands tentaient de vendre quelques fruits ou légumes. A quelque endroit siégeait aussi une petite carriole de diseuse de bonne aventure, un certain Serguei il me semblait. Mais enfin, je ne le connaissais pas vraiment, simplement quelques échos qui étaient parus jusqu'à la cour. Pour le moment rien à signaler, aucune pagaille, aucun vol n'avaient été commis et aucune bagarre n'avait éclaté. Ethan lui, grognait auprès des passants, bousculant les gardes avant de se dérober, provoquant les cris de terreur des passants. Aucune autre chose à faire que de m'élancer à sa suite, le suivant en bousculant les gens du peuples, il m'était simple de suivre les hurlements des sujets, ils indiquaient la direction que prenait le loup ... Soudain je l'entendais grogner à quelques mètres de moi, il se retrouver nez à nez avec le chien d'un homme dégainant sa dague sur le coup. Je ne détaillais pas clairement ce qui se passait autour, je savais seulement que l'animal sauvage allait sûrement être mis à mort devant mes yeux si je ne faisais rien. Je m'interposais, aux yeux de tout le monde, relevant la capuche qui couvrait ma tête, laissant mes mèches rouges paraître au regard des passants.
- Rangez votre arme ... Et rappelez votre chien ... C'est un ordre !
Je tentais de paraître le plus sérieux possible face aux acclamations des hommes du peuples et à la musique qui s'était arrêtée. J'avais mis toute l'ambiance de la fête en l'air, sans le vouloir. Je me penchait pour reprendre la chaîne de l'animal sauvage qui s'était détourner pour mordre mon bras fortement, m'arrachant un gémissement de douleur, sous la colère, je lui donnais un coup de poing sur le crâne pour le remettre à sa place. Il semblait avoir compris et lâchait maintenant mon membre endoloris, la queue entre les pattes postérieures, glapissant légèrement. Je le tirait de mon bras droit, encore valide, ignorant l'aide que pouvais me proposer les quelques gardes, essayant de me détourner des regards des sujets trop curieux. Je me retrouvais donc dans une petite ruelle dans laquelle un jeune homme recroquevillé sur lui-même, quelque part, cela me faisais de la peine de voir quelqu'un si jeune devoir se débrouiller par soi-même. Je m'approchais donc de lui, regardant la petite gourde qui était posée à ses pieds. Je lui tapotais l'épaule, négligeant de remettre ma cape, a quoi bon ? Il avait sans doute déjà remarqué mon visage suite à la précédente confrontation face à l'homme et à son chien. je m'efforçais cependant de camoufler mon bras blessé par les crocs de l'animal que deux gardes s'occupaient de maintenir derrière moi. La musique avait reprit malgré l'incident qui s'était produit et la fête reprenait maintenant son cours, sans moi.
- Pourrais-je t'emprunter ta gourde, jeune homme ?
Une fête. Ça allait encore être la débandade dans les rues de la cité fortifiée. Je regroupais quelques gardes qui se chargeraient de surveiller toute cette cohue qui allait sûrement se transformer en une sorte de bagarre générale en raison du vin, de la bière et du kirsch qui allait couler à flot durant ces deux jours de fêtes. Tout avait été convenablement préparé, décorations, chapiteaux, estrades, barils de boissons pleins, torches et autres éclairages, sans compter les troupes de danseurs, chanteurs et musiciens ! Bref tout cela allait plonger toute la ville dans une ambiance festive, comme tous les ans il faut avouer. Je faisais alors les cents pas, regardant Ethan, ce jeune loup que j'avais trouvé quelques mois auparavant alors qu'il n'était encore qu'un petit ... Bien qu'il ne soit habitué à moi, ses antécédents sauvages refaisaient surface régulièrement, il n'était pas imaginable de le laisser traîner en ville seul de peur qu'il ne s'attaque aux autres, cependant je préférais le prendre avec moi à cette fête histoire de vérifier son comportement afin de savoir où en était le dressages au niveau de son comportement, les éthologues du royaume m'étant très utiles dans cette éducation que je cherchais à lui apporter. J'avais donc pris soin de l'attacher à une chaîne solide, un carquois de cuir attaché autour de son museau afin d'éviter d'éventuels accidents, bien que l'animal n'essaie déjà de l'enlever en frottant ses pattes contre la muselière.
L'escadron de garnison venait de se présenter à moi. En plus de surveiller la fête, il allait me permettre de me déplacer dans celle-ci, formant une garde rapprochée en mon honneur. J'avais aussi revêtu une cape noire banale de coton qui me recouvrait les épaules, camouflant ainsi mon épée et l'insigne gravée sur le fourreau de celle-ci, petit dessin représentant l'enclume et l'épée, enseigne de la famille Forgers.
- Bien ... Allons-y.
Nous avions donc longés les couloirs du palais moi et mes gardes. Ce palais encore trop grand pour moi, misérable petit roi qui venait d'être couronné, à ses dix-huit ans. Je n'étais donc encore qu'un adolescent pas encore totalement adulte à ce jour. Le soleil brillait dehors et l'ambiance de la place du marché résonnait dans tout le bourg. On entendait distinctement les cris d'ambiances des fous, la musique rythmée et les rires de certains sujets. Le loup, bien qu'encore jeune, tirait fortement sur sa chaîne, quelque peu intimidé par tout les nobliaux de la cour qui se pressaient à sortir eux aussi, plusieurs fois il avait donné de violents coups de tête à la garde qui le grondait constamment, et moi, qui continuait de tirer sur cette laisse qui était accrochée au collier de cuir de la bête. Nous nous plongions maintenant au cœur des rues animées de cette ville principale de Gaïa. Les saltimbanques et autres artistes de rues profitaient de la fête pour se faire quelques sous, les dresseurs canins peinaient à garder leurs animaux calmes à la vue de cet animal imposant qui se promenait à mes côtés, je pouvais reconnaître ça-et-là quelques petits nobles d'épée, voir même de cour admirer les danseurs habillés de mille-et-une couleurs, tout comme les arlequins.
Les jeux se mêlaient aux échoppes où de petits marchands tentaient de vendre quelques fruits ou légumes. A quelque endroit siégeait aussi une petite carriole de diseuse de bonne aventure, un certain Serguei il me semblait. Mais enfin, je ne le connaissais pas vraiment, simplement quelques échos qui étaient parus jusqu'à la cour. Pour le moment rien à signaler, aucune pagaille, aucun vol n'avaient été commis et aucune bagarre n'avait éclaté. Ethan lui, grognait auprès des passants, bousculant les gardes avant de se dérober, provoquant les cris de terreur des passants. Aucune autre chose à faire que de m'élancer à sa suite, le suivant en bousculant les gens du peuples, il m'était simple de suivre les hurlements des sujets, ils indiquaient la direction que prenait le loup ... Soudain je l'entendais grogner à quelques mètres de moi, il se retrouver nez à nez avec le chien d'un homme dégainant sa dague sur le coup. Je ne détaillais pas clairement ce qui se passait autour, je savais seulement que l'animal sauvage allait sûrement être mis à mort devant mes yeux si je ne faisais rien. Je m'interposais, aux yeux de tout le monde, relevant la capuche qui couvrait ma tête, laissant mes mèches rouges paraître au regard des passants.
- Rangez votre arme ... Et rappelez votre chien ... C'est un ordre !
Je tentais de paraître le plus sérieux possible face aux acclamations des hommes du peuples et à la musique qui s'était arrêtée. J'avais mis toute l'ambiance de la fête en l'air, sans le vouloir. Je me penchait pour reprendre la chaîne de l'animal sauvage qui s'était détourner pour mordre mon bras fortement, m'arrachant un gémissement de douleur, sous la colère, je lui donnais un coup de poing sur le crâne pour le remettre à sa place. Il semblait avoir compris et lâchait maintenant mon membre endoloris, la queue entre les pattes postérieures, glapissant légèrement. Je le tirait de mon bras droit, encore valide, ignorant l'aide que pouvais me proposer les quelques gardes, essayant de me détourner des regards des sujets trop curieux. Je me retrouvais donc dans une petite ruelle dans laquelle un jeune homme recroquevillé sur lui-même, quelque part, cela me faisais de la peine de voir quelqu'un si jeune devoir se débrouiller par soi-même. Je m'approchais donc de lui, regardant la petite gourde qui était posée à ses pieds. Je lui tapotais l'épaule, négligeant de remettre ma cape, a quoi bon ? Il avait sans doute déjà remarqué mon visage suite à la précédente confrontation face à l'homme et à son chien. je m'efforçais cependant de camoufler mon bras blessé par les crocs de l'animal que deux gardes s'occupaient de maintenir derrière moi. La musique avait reprit malgré l'incident qui s'était produit et la fête reprenait maintenant son cours, sans moi.
- Pourrais-je t'emprunter ta gourde, jeune homme ?