J’avais beau humidifier son visage, il ne réagissait absolument pas à mon action, en revanche il semblait se crisper et je crus apercevoir sa mâchoire se serrer. Je laissais alors l’eau pure couler de mes mains pour passer les bouts de mes doigts sur ses tempes. Je sentais ses veines, il était en train de rager intérieurement ? J’attrapais alors ses mains, essayant de lui parler et de le faire revenir à lui, mais rien n’y faisait il semblait être en proie à quelque chose de bien trop puissant. Un hennissement me fit regarder par-dessus mon épaule. Les ombres gagnaient du terrain, l’atmosphère devenant plus lourd et plus pesant qu’auparavant. L’envie de le gifler était bien trop tentante, mais je me retins, ceci ne servirait à rien, sauf peut être m’aider à passer mes nerfs sur lui. Voyant les ombres approcher et prendre peu à peu des silhouettes humaines, je du faire un choix, soit j’essayais encore de le réveiller, soit je repoussais ses choses jusqu’à ce qu’il se réveille de lui-même. Oui, mais voilà… Et s’il ne revenait jamais à lui ? Pourrais-je tenir longtemps ses bêtes loin de nous ?
Impossible de le savoir maintenant… Les montures en première ligne, moi juste derrière elles et devant l’étranger. L’eau ne pouvait rien contre des ombres, le vent encore moins et le feu …. Oui le feu était une bonne solution mais le problème c’était que j’étais à peine capable d’allumer une bougie. Pitoyable certes… Mais j’étais encore bien jeune ! Tout savoir en un claquement de doigt était apparemment impossible donc il fallait que je m’y fasse. Il m’avait déjà fallu plus de vingt-cinq longues années pour maîtriser l’eau, quand au vent, je n’étais pas une flèche mais j’arrivais encore à faire quelque chose avec. Me demander de faire de la glace ou une explosion était aussi facile que de me demander d’aller chercher la lune en quarante-huit secondes. Alors imaginez un cercle protecteur avec le feu comme élément… déjà que je savais à peine le faire avec le vent… Contacter les forces de la nature était une très bonne idée ! Mais j’étais encore bien trop peut expérimenter pour le faire là aussi. En plus de ça, pour invoquer une créature magique il me fallait une source de l’élément et ici, mise à part de l’ombre il n’y avait rien.
Cela faisait déjà un petit moment que j’attendais avec les montures, repoussant comme je le pouvais les créatures des ténèbres qui s’avançaient vers nous tels des zombies. Ces quelques minutes me paraissaient tellement longues ! Mes bras commencèrent à me faire souffrir, jeter des bombe d’eau ce n’était pas de tout repos, surtout que cela ne faisait pas grand-chose. Je me tournais alors vers le cavalier, il faisait une grimace plus qu’effrayante alors qu’il était encore inconscient. Y arrivait-il avec ses démons ? Apparemment non puisqu’il n’avait pas bougé d’un pouce. Tant pis ! Je devais tenter ! Et s’il osait par la suite me faire le moindre reproche, je le mordrais ! Oh ! Oui ! A pleine dents même ! De mon index je fis un cercle autour du visage des montures, du jeune homme ainsi que le mien. Celui-ci délimité la future bulle d’air que j’allais faire apparaitre. Puisque monsieur ne se réveillait pas, j’allais entrer dans ses rêves au risque d’être vulnérable par la suite. Après avoir fait le vide dans ma tête, je frappais dans mes mains pour soulever du plus profond du sol, toute l’humidité nécessaire pour faire une immense bulle d’eau protectrice qui nous avala. Ainsi les ombres ne pouvaient traverser le champ de protection, mais en revanche les bulles d’air qui nous permettaient de respirer, ne seraient présente que pendant un cours temps, au grand maximum une heure si j’avais bien fait mon calcul.
Effectivement, faire un champ de protection me demandait déjà une grande concentration, garder les bulles d’air me demandait un peu plus d’effort et d’énergie, plus le fait où je devrais dans quelques instants m’endormir moi-même pour pouvoir entrer dans les songes de mon maudit compagnon de voyage. Tout ce qu’il fallait maintenant, c’était que j’arrive à le faire revenir à lui avant que les soixante minutes soient écoulées et qu’il est bien sûr la bonté de me sortir de l’eau. Sinon sans ça… sans était finit de nous et je ne donnais pas chère de nos futures carcasses qui se retrouveraient entre les griffes de ses créatures démoniaques. Le plan était fait, le bouclier liquide installé, les bulles d’air faites, il me fallait maintenant plonger dans le plus long repos pour comprendre ce qui pouvait bien se passer dans la tête de ce jeune homme. Je m’allongeais sur le bois de l’échafaud et fermais les yeux. Il me fallait dormir et vite, le temps était compté. Pour cela je fis de nouveau un vide absolu dans mon esprit, puis j’y implanter un décor agréable et je me laissais tomber dans les bras de Morphée pour rejoindre l’esprit de ce jeune cavalier. Lentement je me sentis tomber, puis j’atterrie dans un espace sombre. J’étais dans son cauchemar, aucun bruit, aucune bête jusqu’à ce que j’entende et que je vois les images que j’avais déjà aperçu auparavant sur les murs. Qu’est ce que cela signifiaient ? Une chose me frappa alors, un détaille très important, un enfant qui n’avait absolument rien à faire dans de telles scènes sordides. Je voulu l’attraper, mais quand ma main toucha son poignée, la scène et ses personnages s’évapora.
Peu à peu j’avançais dans ce labyrinthe tordu et complètement insensé. Découvrant avec horreur divers moments, plus sombres les uns que les autres. Et toujours ce même enfant, là, qui me fixait de ses grands yeux, l’air froid, distant, absent. Ce petit avait tout de terrifiant ! Il semblait mort ! Plus j’avançais, plus j’avais l’impression qu’il grandissait et le moment tant attendu finit par arriver. Je reconnu alors le jeune homme vu au beau milieu de l’après midi. Je reconnu aussi son agresseur et j’en fus des plus bouleversé. Le monstre et l’innocent enfant était la même personne, seulement ici il était dédoublé. Voilà donc pourquoi l’ombre semblait si présente, elle n’était qu’autre que le simple reflet négatif de nous même. La mienne était cette peur grandissante d’être seule, d’être prise pour quelqu’un de mauvais et d’infecte. D’être dévorée par ses ombres, ses visages sans nom. Si j’avais fait le chemin seule, sans aucun doute ils m’auraient eu. Lentement je m’avançais vers la copie, me postant derrière elle, je lui enfonçais lentement mais surement mes longs ongles dans les yeux. Celle-ci, pour me faire lâcher, poussa un crie d’enfant. En effet, trop sensible à cet être innocent, j’aurais pu lâcher prise, mais pour libérer d’un court instant au moins la victime, je me devais de tenir et de poursuivre. A chaque crie, j’avais l’impression que mon cœur se déchirait et plus il se déchirait, plus j’enfoncer mes ongles dans ses orbites. Quand il comprit que je ne lâcherais pas, il rusa en prenant la forme de cet enfant. Je me mordais alors les lèvres, sentant les larmes me monter aux yeux. Je devais continuer, même si son apparence était en train de me détruire mon âme.
Folle de rage, surement, par ses multiples tentatives pour me faire lâcher, la copie se remuscla et me projeta violement. Celle-ci n’avait plus la forme d’un enfant, ni même la forme d’un humain. C’était une bête qui se tenait debout sur ses deux pattes arrières et qui dévoilait enfin ses crocs luisent. Le Démon était donc là, sous sa véritable forme, les yeux crevés. Pourquoi j’avais choisi ses yeux ? Tout d’abord car ils étaient les fenêtres de l’âme et cette bête se nourrissait de l’âme et du malheur de ses victimes pour être plus forte et pour copier leur apparence. Ainsi maintenant je pouvais savoir qui était la bonne personne. De plus, maintenant qu’il ne pouvait plus rien voir, nous avions un avantage sur lui. Le seul problème maintenant était que c’était au tour du jeune homme de combattre cette chose. J’étais bien trop faible pour me servir de ma magie et c’était son démon après tout pas le mien. A demi couchée sur le sol du rêve je fixais alors la précédente victime de la bête. Sans un mot, simplement avec un regard, il fallait qu’il comprenne maintenant la situation, car je ne savais pas combien de temps encore j’allais pouvoir tenir avant de m’endormir pour de bon.
Impossible de le savoir maintenant… Les montures en première ligne, moi juste derrière elles et devant l’étranger. L’eau ne pouvait rien contre des ombres, le vent encore moins et le feu …. Oui le feu était une bonne solution mais le problème c’était que j’étais à peine capable d’allumer une bougie. Pitoyable certes… Mais j’étais encore bien jeune ! Tout savoir en un claquement de doigt était apparemment impossible donc il fallait que je m’y fasse. Il m’avait déjà fallu plus de vingt-cinq longues années pour maîtriser l’eau, quand au vent, je n’étais pas une flèche mais j’arrivais encore à faire quelque chose avec. Me demander de faire de la glace ou une explosion était aussi facile que de me demander d’aller chercher la lune en quarante-huit secondes. Alors imaginez un cercle protecteur avec le feu comme élément… déjà que je savais à peine le faire avec le vent… Contacter les forces de la nature était une très bonne idée ! Mais j’étais encore bien trop peut expérimenter pour le faire là aussi. En plus de ça, pour invoquer une créature magique il me fallait une source de l’élément et ici, mise à part de l’ombre il n’y avait rien.
Cela faisait déjà un petit moment que j’attendais avec les montures, repoussant comme je le pouvais les créatures des ténèbres qui s’avançaient vers nous tels des zombies. Ces quelques minutes me paraissaient tellement longues ! Mes bras commencèrent à me faire souffrir, jeter des bombe d’eau ce n’était pas de tout repos, surtout que cela ne faisait pas grand-chose. Je me tournais alors vers le cavalier, il faisait une grimace plus qu’effrayante alors qu’il était encore inconscient. Y arrivait-il avec ses démons ? Apparemment non puisqu’il n’avait pas bougé d’un pouce. Tant pis ! Je devais tenter ! Et s’il osait par la suite me faire le moindre reproche, je le mordrais ! Oh ! Oui ! A pleine dents même ! De mon index je fis un cercle autour du visage des montures, du jeune homme ainsi que le mien. Celui-ci délimité la future bulle d’air que j’allais faire apparaitre. Puisque monsieur ne se réveillait pas, j’allais entrer dans ses rêves au risque d’être vulnérable par la suite. Après avoir fait le vide dans ma tête, je frappais dans mes mains pour soulever du plus profond du sol, toute l’humidité nécessaire pour faire une immense bulle d’eau protectrice qui nous avala. Ainsi les ombres ne pouvaient traverser le champ de protection, mais en revanche les bulles d’air qui nous permettaient de respirer, ne seraient présente que pendant un cours temps, au grand maximum une heure si j’avais bien fait mon calcul.
Effectivement, faire un champ de protection me demandait déjà une grande concentration, garder les bulles d’air me demandait un peu plus d’effort et d’énergie, plus le fait où je devrais dans quelques instants m’endormir moi-même pour pouvoir entrer dans les songes de mon maudit compagnon de voyage. Tout ce qu’il fallait maintenant, c’était que j’arrive à le faire revenir à lui avant que les soixante minutes soient écoulées et qu’il est bien sûr la bonté de me sortir de l’eau. Sinon sans ça… sans était finit de nous et je ne donnais pas chère de nos futures carcasses qui se retrouveraient entre les griffes de ses créatures démoniaques. Le plan était fait, le bouclier liquide installé, les bulles d’air faites, il me fallait maintenant plonger dans le plus long repos pour comprendre ce qui pouvait bien se passer dans la tête de ce jeune homme. Je m’allongeais sur le bois de l’échafaud et fermais les yeux. Il me fallait dormir et vite, le temps était compté. Pour cela je fis de nouveau un vide absolu dans mon esprit, puis j’y implanter un décor agréable et je me laissais tomber dans les bras de Morphée pour rejoindre l’esprit de ce jeune cavalier. Lentement je me sentis tomber, puis j’atterrie dans un espace sombre. J’étais dans son cauchemar, aucun bruit, aucune bête jusqu’à ce que j’entende et que je vois les images que j’avais déjà aperçu auparavant sur les murs. Qu’est ce que cela signifiaient ? Une chose me frappa alors, un détaille très important, un enfant qui n’avait absolument rien à faire dans de telles scènes sordides. Je voulu l’attraper, mais quand ma main toucha son poignée, la scène et ses personnages s’évapora.
Peu à peu j’avançais dans ce labyrinthe tordu et complètement insensé. Découvrant avec horreur divers moments, plus sombres les uns que les autres. Et toujours ce même enfant, là, qui me fixait de ses grands yeux, l’air froid, distant, absent. Ce petit avait tout de terrifiant ! Il semblait mort ! Plus j’avançais, plus j’avais l’impression qu’il grandissait et le moment tant attendu finit par arriver. Je reconnu alors le jeune homme vu au beau milieu de l’après midi. Je reconnu aussi son agresseur et j’en fus des plus bouleversé. Le monstre et l’innocent enfant était la même personne, seulement ici il était dédoublé. Voilà donc pourquoi l’ombre semblait si présente, elle n’était qu’autre que le simple reflet négatif de nous même. La mienne était cette peur grandissante d’être seule, d’être prise pour quelqu’un de mauvais et d’infecte. D’être dévorée par ses ombres, ses visages sans nom. Si j’avais fait le chemin seule, sans aucun doute ils m’auraient eu. Lentement je m’avançais vers la copie, me postant derrière elle, je lui enfonçais lentement mais surement mes longs ongles dans les yeux. Celle-ci, pour me faire lâcher, poussa un crie d’enfant. En effet, trop sensible à cet être innocent, j’aurais pu lâcher prise, mais pour libérer d’un court instant au moins la victime, je me devais de tenir et de poursuivre. A chaque crie, j’avais l’impression que mon cœur se déchirait et plus il se déchirait, plus j’enfoncer mes ongles dans ses orbites. Quand il comprit que je ne lâcherais pas, il rusa en prenant la forme de cet enfant. Je me mordais alors les lèvres, sentant les larmes me monter aux yeux. Je devais continuer, même si son apparence était en train de me détruire mon âme.
Folle de rage, surement, par ses multiples tentatives pour me faire lâcher, la copie se remuscla et me projeta violement. Celle-ci n’avait plus la forme d’un enfant, ni même la forme d’un humain. C’était une bête qui se tenait debout sur ses deux pattes arrières et qui dévoilait enfin ses crocs luisent. Le Démon était donc là, sous sa véritable forme, les yeux crevés. Pourquoi j’avais choisi ses yeux ? Tout d’abord car ils étaient les fenêtres de l’âme et cette bête se nourrissait de l’âme et du malheur de ses victimes pour être plus forte et pour copier leur apparence. Ainsi maintenant je pouvais savoir qui était la bonne personne. De plus, maintenant qu’il ne pouvait plus rien voir, nous avions un avantage sur lui. Le seul problème maintenant était que c’était au tour du jeune homme de combattre cette chose. J’étais bien trop faible pour me servir de ma magie et c’était son démon après tout pas le mien. A demi couchée sur le sol du rêve je fixais alors la précédente victime de la bête. Sans un mot, simplement avec un regard, il fallait qu’il comprenne maintenant la situation, car je ne savais pas combien de temps encore j’allais pouvoir tenir avant de m’endormir pour de bon.