Le voyage… Es-ce un choix de vie ou une fuite ? Pour chacun de nous ce mots à sa propre définition. Une définition qui signifie pour certain être libre et pour d’autre être prisonnier de soi-même. Car oui, ce n’est pas parce qu’on à aucune attache à un lieu particulier qu’aucune chaine n’entrave notre être intérieur.
Tout ce qui est dit n’a sans doute aucun intérêt à vos yeux, mais quand est-il de la vision de notre demoiselle ? Oui, vous avez raison, ce n’est pas une question simple la concernant et cela même si l’on a tendance à vouloir faire un choix… Seulement, réfléchissez-y : inconsciemment, sa mémoire enfuie ne la pousserait pas vers l’autre choix ?
C’est encore un peu trop incompréhensible, il faut bien l’avouer, mais le temps joue en notre faveur car un jour, tout ce qui est sombre finira par s’éclaircir et à devenir bien plus limpide que la plus pur des sources…
En revenant doucement et un peu plus dans l’histoire qui s’écrit en cette heure, nous apprenons, que la petite troupe Woldam, revient sur les terres du royaume de Gaïa. Des terres qu’elle n’a plus foulées depuis près de seize mois. Mais que voulez-vous, entre leur choix de vie et les frontières qu’il devient de plus en plus difficiles à traverser, même pour des gens du voyage… Ils ne peuvent décemment pas changer de royaume tout les quinze jours. D’ailleurs, si cela était possible, leurs numéros en deviendraient moins attrayants.
Alors passons… La frontière traversée, ils se sont tout naturellement dirigé vers une ville où ils pourraient faire une courte halte dans leur voyage sans fin, à la destination incertaine. Et ainsi présenter leur travail, à des gens qui recherchent le divertissement que peuvent leur procurer des saltimbanques. Un divertissement qui leurs permettent l’espace d’un instant d’oublier leur vie et de sourire, qu’importe le monde qui les entourent.
Allant de ville en ville, traversant, s’engouffrant dans le royaume, ils finirent par atteindre la ville principale de ces terres, installant comme à l’accoutumer, leur campement à l’extérieur de cette dernière. Pourquoi agissait-il toujours de la sorte ? Tout simplement par sécurité et simplicité. Car il était ainsi plus simple pour eux de s’organiser et de préparer leur représentation future en ces lieux.
Par ailleurs, cette première représentation, eu, comment dire… un accro.
Etant arrivé la veille au soir, il n’avait put faire leur entré en scène le jour même, mais dès le lendemain matin, tout le monde se répartie les tâches qui précédaient tout spectacle. Et le moment venu, à tour de rôle, ils dévoilèrent leur savoir faire à une foule qui s’était rassemblé soit par ouïe dire, soit par le hasard du passage qui les avait amené jusqu’ici.
Tout se passé comme à chaque fois, mais, en plein milieu de son numéro, Ozelys resta interdite, comme si le temps s’était figer autour d’elle, plus rien ne bouger en elle, si ce n‘était ses yeux, son regard qui semblait lorsqu‘on y portait attention, tremblé.
Es-ce que cela faisait partie de son spectacle ? Bien sur que non, mais la foule ne le comprit pas tout de suite. Ce fut Eliandre, le chef de troupe, qui entra dans le spectacle de sa protéger pour la faire sortir, comme si ce qui venait de se passé était tout à fait normale. Mais à peine le spectacle reprenant avec les autres protagonistes de la troupe, que la jeune femme, en dehors des regards s’effondra, quelques larmes tombant de ses yeux verts… Taln pour soutenir sa maitresse, s’était enroulé autour d’elle comme pour lui transmettre sa chaleur et ainsi essayer de l’apaiser, mais elle resta perdue dans le vide de ses pensées, jusqu’à ce que Nirah la rejoigne.
« - As-tu mal quelque part ? Ta blessure s‘est-elle réveiller ? »
Relevant la tête pour regarder la doyenne, elle sentit une de ses larmes tomber sur le dos d’une de ses mains. Soulevant sa main pour voir cette unique goutte d’eau qui avait perler loin de ses yeux, elle l’observa un instant avant de porter cette main au niveau d’un de ses yeux, comme si elle se rendait compte pour la première fois depuis le début de son trouble qu’elle avait laisser échapper ce liquide à la fois doux et salé.
« - Tu n’as pas à t’en faire Nirah, je vais très bien.
Es-ce que tu peux dire au chef que je m’excuse pour avoir encore gâché le spectacle. »
Ozelys se relevait déjà, comme si rien n’était arrivé, prenant Taln, pour le faire rentrer dans sa cage.
« - Il va bientôt sortir de scène, tu pourras le lui dire toi-même à ce moment- là, tu ne crois pas… »
« - Je sais, et je le ferais, dès que je reviendrai. »
Fermant la cage, elle s’approcha de la vieille femme et lui déposa un baiser sur la joue pour ensuite s’éloigné et lui sourire, avant même que cette dernière puisse répliquer quoi que ce soit pour la retenir. Mais bon, elle la connaissait, et savait qu’elle n’avait d’autres choix que de la laisser filer, si elle voulait la revoir sur scène dès le lendemain en pleine forme et remplit de cette énergie qui lui est propre…
Tout en s’éloignant du lieu de représentation de la troupe, elle ne put s’empêcher de trébucher sur un des pavées de la place avant de se relever et de disparaitre à la vue de la doyenne ainsi que de Taln, nerveux.
Ses pas et son regard qui semblait sans cesse à la recherche d’une chose qu’elle seule paraissait avoir remarqué, la menèrent sans qu’elle n’en prenne conscience dans le coupe-gorge de la ville. Mais elle était tellement concentrée sur sa recherche qu’elle n’y prêta pas la moindre attention. S’enfonçant dans les profondeurs des bas-fonds, jusqu’à ce qu’elle perde à nouveau de vue ce qu’elle avait poursuivit jusqu’ici.
Là, elle se retourna, faisant le tour d’elle-même dans l’espoir de repérer un détail qu’elle aurait manqué et qui lui permettrait de poursuivre sa course. Mais elle ne trouvait plus aucune trace… Ce retrouvant à la place, face à une grosse brute qui la regardait de toute sa hauteur, l’obligeant à levait la tête pour voir le visage de celui qui lui barrait la route. Elle lui sourire et se mit à le contourner pour continuer son chemin.
Seulement, le bonhomme, lui barra la route avec un de ses bras, la repoussant en arrière assez violemment, la faisant de par ce fait, bousculer une autre personne. Se relevant tranquillement, elle dépoussiéra sa robe, puis regarda celui qu’elle avait involontairement bousculé, s'inclinant légérement.
« - Je m’excuse, j’espère que vous n’avez rien de par ma faute. »
Sa voix douce ne semblait pas avoir était chamboulé par le coup de la grosse brute, aucune peur ou inquiétude ne transparaissait dans ses mots. Puis, elle se retourna vers celui qui semblait vouloir lui chercher querelle.
« - Vous ai-je fait quelque chose ? »
Inconscience ou surplus d'assurance ? Quels termes pourraient le mieux convenir..? A moins que les deux finissent par dire la même chose...
Tout ce qui est dit n’a sans doute aucun intérêt à vos yeux, mais quand est-il de la vision de notre demoiselle ? Oui, vous avez raison, ce n’est pas une question simple la concernant et cela même si l’on a tendance à vouloir faire un choix… Seulement, réfléchissez-y : inconsciemment, sa mémoire enfuie ne la pousserait pas vers l’autre choix ?
C’est encore un peu trop incompréhensible, il faut bien l’avouer, mais le temps joue en notre faveur car un jour, tout ce qui est sombre finira par s’éclaircir et à devenir bien plus limpide que la plus pur des sources…
En revenant doucement et un peu plus dans l’histoire qui s’écrit en cette heure, nous apprenons, que la petite troupe Woldam, revient sur les terres du royaume de Gaïa. Des terres qu’elle n’a plus foulées depuis près de seize mois. Mais que voulez-vous, entre leur choix de vie et les frontières qu’il devient de plus en plus difficiles à traverser, même pour des gens du voyage… Ils ne peuvent décemment pas changer de royaume tout les quinze jours. D’ailleurs, si cela était possible, leurs numéros en deviendraient moins attrayants.
Alors passons… La frontière traversée, ils se sont tout naturellement dirigé vers une ville où ils pourraient faire une courte halte dans leur voyage sans fin, à la destination incertaine. Et ainsi présenter leur travail, à des gens qui recherchent le divertissement que peuvent leur procurer des saltimbanques. Un divertissement qui leurs permettent l’espace d’un instant d’oublier leur vie et de sourire, qu’importe le monde qui les entourent.
Allant de ville en ville, traversant, s’engouffrant dans le royaume, ils finirent par atteindre la ville principale de ces terres, installant comme à l’accoutumer, leur campement à l’extérieur de cette dernière. Pourquoi agissait-il toujours de la sorte ? Tout simplement par sécurité et simplicité. Car il était ainsi plus simple pour eux de s’organiser et de préparer leur représentation future en ces lieux.
Par ailleurs, cette première représentation, eu, comment dire… un accro.
Etant arrivé la veille au soir, il n’avait put faire leur entré en scène le jour même, mais dès le lendemain matin, tout le monde se répartie les tâches qui précédaient tout spectacle. Et le moment venu, à tour de rôle, ils dévoilèrent leur savoir faire à une foule qui s’était rassemblé soit par ouïe dire, soit par le hasard du passage qui les avait amené jusqu’ici.
Tout se passé comme à chaque fois, mais, en plein milieu de son numéro, Ozelys resta interdite, comme si le temps s’était figer autour d’elle, plus rien ne bouger en elle, si ce n‘était ses yeux, son regard qui semblait lorsqu‘on y portait attention, tremblé.
Es-ce que cela faisait partie de son spectacle ? Bien sur que non, mais la foule ne le comprit pas tout de suite. Ce fut Eliandre, le chef de troupe, qui entra dans le spectacle de sa protéger pour la faire sortir, comme si ce qui venait de se passé était tout à fait normale. Mais à peine le spectacle reprenant avec les autres protagonistes de la troupe, que la jeune femme, en dehors des regards s’effondra, quelques larmes tombant de ses yeux verts… Taln pour soutenir sa maitresse, s’était enroulé autour d’elle comme pour lui transmettre sa chaleur et ainsi essayer de l’apaiser, mais elle resta perdue dans le vide de ses pensées, jusqu’à ce que Nirah la rejoigne.
« - As-tu mal quelque part ? Ta blessure s‘est-elle réveiller ? »
Relevant la tête pour regarder la doyenne, elle sentit une de ses larmes tomber sur le dos d’une de ses mains. Soulevant sa main pour voir cette unique goutte d’eau qui avait perler loin de ses yeux, elle l’observa un instant avant de porter cette main au niveau d’un de ses yeux, comme si elle se rendait compte pour la première fois depuis le début de son trouble qu’elle avait laisser échapper ce liquide à la fois doux et salé.
« - Tu n’as pas à t’en faire Nirah, je vais très bien.
Es-ce que tu peux dire au chef que je m’excuse pour avoir encore gâché le spectacle. »
Ozelys se relevait déjà, comme si rien n’était arrivé, prenant Taln, pour le faire rentrer dans sa cage.
« - Il va bientôt sortir de scène, tu pourras le lui dire toi-même à ce moment- là, tu ne crois pas… »
« - Je sais, et je le ferais, dès que je reviendrai. »
Fermant la cage, elle s’approcha de la vieille femme et lui déposa un baiser sur la joue pour ensuite s’éloigné et lui sourire, avant même que cette dernière puisse répliquer quoi que ce soit pour la retenir. Mais bon, elle la connaissait, et savait qu’elle n’avait d’autres choix que de la laisser filer, si elle voulait la revoir sur scène dès le lendemain en pleine forme et remplit de cette énergie qui lui est propre…
Tout en s’éloignant du lieu de représentation de la troupe, elle ne put s’empêcher de trébucher sur un des pavées de la place avant de se relever et de disparaitre à la vue de la doyenne ainsi que de Taln, nerveux.
Ses pas et son regard qui semblait sans cesse à la recherche d’une chose qu’elle seule paraissait avoir remarqué, la menèrent sans qu’elle n’en prenne conscience dans le coupe-gorge de la ville. Mais elle était tellement concentrée sur sa recherche qu’elle n’y prêta pas la moindre attention. S’enfonçant dans les profondeurs des bas-fonds, jusqu’à ce qu’elle perde à nouveau de vue ce qu’elle avait poursuivit jusqu’ici.
Là, elle se retourna, faisant le tour d’elle-même dans l’espoir de repérer un détail qu’elle aurait manqué et qui lui permettrait de poursuivre sa course. Mais elle ne trouvait plus aucune trace… Ce retrouvant à la place, face à une grosse brute qui la regardait de toute sa hauteur, l’obligeant à levait la tête pour voir le visage de celui qui lui barrait la route. Elle lui sourire et se mit à le contourner pour continuer son chemin.
Seulement, le bonhomme, lui barra la route avec un de ses bras, la repoussant en arrière assez violemment, la faisant de par ce fait, bousculer une autre personne. Se relevant tranquillement, elle dépoussiéra sa robe, puis regarda celui qu’elle avait involontairement bousculé, s'inclinant légérement.
« - Je m’excuse, j’espère que vous n’avez rien de par ma faute. »
Sa voix douce ne semblait pas avoir était chamboulé par le coup de la grosse brute, aucune peur ou inquiétude ne transparaissait dans ses mots. Puis, elle se retourna vers celui qui semblait vouloir lui chercher querelle.
« - Vous ai-je fait quelque chose ? »
Inconscience ou surplus d'assurance ? Quels termes pourraient le mieux convenir..? A moins que les deux finissent par dire la même chose...