Au loin à travers la fenêtre de la salle des Archives on pouvait voir le Soleil entamer sa course éternelle. Le ciel était parsemé de nuages cotonneux mais ces derniers naviguaient dans les airs, ballottés par les vents de la stratosphère. La journée serait assurément belle et ensoleillé. La conversation allait bon train dans la salle circulaire jouxtant la bibliothèque. Après une longue discussion, où des points de vue s’entrechoquaient, les trois jeunes hommes étaient parvenus à une même conclusion. Le Seigneur de Gaïa se chargeait de contacter les Mages pour que ces derniers assurent la formation de la garde. Le Souverain prit en note l’idée de Lelouch Lamperouge. Ce dernier esquissa un sourire. Sa mission du jour était achevée. Il pourrait enfin regagner sa demeure et se reposer. La pression retombait peu à peu et le manque de sommeil se fit cruellement ressentir. Isaac Forgers se perdit dans la contemplation du lustre alors que le lieutenant observait une dernière fois les cartes étalées sur la table circulaire. Une inquiétude vient s’emparer du cœur du jeune homme. Est-ce que tout cela serait suffisant ? Après tout la société secrète possédait de nombreuse ressource. Que se passerait-il si l’Elite de Sammaël avait un ou plusieurs hommes infiltrés dans la garde ? Les plans ne serviraient à rien... Comment évaluer la loyauté des soldats ? Les sourcils du Chevalier Céleste se froncèrent face à cette question sans réponse. Soudain dans une incompréhension totale la fenêtre s’ouvrit brutalement et de violentes bourrasques de vent s’engouffrent dans la pièce circulaire. Les papiers disposés sur la table furent les premiers à s’envoler. Lelouch eut tout juste le temps de refermer sa main sur le précieux plan que le Souverain leur avait présenté un peu plus tôt. Les rafales de vent étaient si puissantes que les livres virevoltèrent dans les airs. Dans un reflexe quasi instinctif le lieutenant se baissa évitant de peu un ouvrage de la bibliothèque. Le souffles des vents était circulaire... une sorte me mini tornade dévastatrice.
Les yeux furibonds de Sir Lamperouge cherchèrent son subordonné et le localisèrent prés d’une étagère. Ce dernier affichait un sourire emplie de malice ce qui ne fit qu’accroitre la colère sourde du jeune noble. Détachant son regard un instant de Sir Sabourin, le lieutenant chercha sa Majesté du regard. Il était accroupi prés de lui espérant lui aussi évider la folle danse des livres. Les yeux émeraude du Souverain fixaient un point avec une rare intensité. Alarmé, les prunelles améthyste de Lelouch se focalisèrent sur le même point... Ethan ! James avait l’intention de l’écraser sous une pile de livre. Un murmure s’éleva dans les airs et si sa mémoire était bonne il s’agissait d’un sortilège de protection. C’en était trop ! La patience de Lelouch venait de céder. James avait fait une erreur et le Souverain avait accepté de ne pas lui en tenir rigueur. Il en valait de même pour son supérieur. Mais là James avait franchit la ligne rouge ! Son petit manège allait avoir de terribles répercutions ! Avait-il seulement songé au temps que cela prendrait de rassembler tous les papiers des archives ? De reclasser les ouvrages ? C’était toute l’histoire de Gaïa qui venait d’être balayée par sa faute ! Si certains papiers tombaient entre de mauvaises mains que se passeraient-ils ?! Ce crétin ne devait pas avoir prit deux secondes pour réfléchir aux conséquences de ses actes. James avec ses jeux idiots avait faillit blesser sa Majesté et avait osé s’en prendre à son loup. Tout ca pour quoi ? Par vengeance. Puéril ! Idiot ! Inconscient ! James baissa lourdement dans l’estime de son lieutenant. Se venger d’un canidé était vraiment d’une bassesse incommensurable. Indigne d’un Chevalier Céleste. James s’était sauvé tel un lâche.
« James... cette fois il va me le payer ! »
Des Mages se trouvant dans la bibliothèque accoururent et annulèrent avec facilité le sort que le Chevalier Céleste avait lancé. Lelouch se releva furieux et aida sa Majesté plus par principe que par besoin. Une montagne de feuilles et de livres était éparpillée de partout. C’était une vision insoutenable pour le jeune homme qui était un grand amateur de livre. Il devait en être de même pour le Souverain. Isaac donna des ordres à plusieurs personnes. Lelouch lui remit le seul papier qu’il avait réussi à " sauver " et s’excusa auprès du Seigneur de Gaïa. Il lui expliqua brièvement qu’il s’occupait personnellement du cas " Sabourin ". Après s’être incliné, le jeune homme quitta les lieux. Personne n’eut assez de courage pour le retenir. Une aura meurtrière flottait autour du lieutenant. Ses yeux étaient beaucoup plus sombres que d’ordinaire... Un voile noir flottait sur son visage... ses poings étaient serrés... le jeune homme se sentait trahis.
C’était la partie la moins plaisante du Château Ouranos. Malgré les mois... les années... le jeune homme était toujours révulsé par cet endroit. On pourrait penser qu’avec le temps on s’habitue à tout... mais c’est faux ! Une personne saine d’esprit ne pourra jamais s’accoutumer à ce genre de chose. Les cris d’agonies, les pleures, la souffrance qui émane des corps. Ses bottes martelaient le sol en pierre. Le rythme des ses pas était soutenu et résonné dans les couloirs. Lelouch Lamperouge traversa les sous-sols d’où émanait des cris déchirants. Un peu plus tôt, alors qu’il cherchait James, il était tombé sur un des hommes responsable de la prison du palais royale. Ce dernier l’avait informé qu’un homme avait été vu dans les sous-sols, avait été capturé et emmené dans une salle pour interrogatoire. La colère avait céder sa place à de la crainte. James allait être torturé... Lelouch s’était empressé de traverser les sous-sols et c’était arrêter devant une porte en bois miteuse. Il ne prit pas la peine de frapper et l’ouvrir. Une pièce sombre et humide... La lumière des torches éclairait avec difficulté une partie de la pièce. En son centre se trouvais un homme que le lieutenant connaissait bien... mais il n’était pas seul. Le jeune chevalier était essoufflé mais il réussit tant bien que mal à maitriser sa voix.
« Veuillez nous laisser seul ! Je me charge personnellement de cet homme. »
Lelouch Lamperouge avait les traits de son visage tirés à cause de la fatigue. Son visage n’exprimait rien. Il était blanc comme un linge mais d’une neutralité parfaite voir inquiétante. Ses iris améthyste étaient teintées d’un étrange éclat rougeâtre et fixaient avec intensité James qui était attaché. James Sabourin... avait eu le malheur de briser la patience de son supérieur... Il avait réveillé un démon !
* Impossible de la magie ?!... JAMES ! *
Les yeux furibonds de Sir Lamperouge cherchèrent son subordonné et le localisèrent prés d’une étagère. Ce dernier affichait un sourire emplie de malice ce qui ne fit qu’accroitre la colère sourde du jeune noble. Détachant son regard un instant de Sir Sabourin, le lieutenant chercha sa Majesté du regard. Il était accroupi prés de lui espérant lui aussi évider la folle danse des livres. Les yeux émeraude du Souverain fixaient un point avec une rare intensité. Alarmé, les prunelles améthyste de Lelouch se focalisèrent sur le même point... Ethan ! James avait l’intention de l’écraser sous une pile de livre. Un murmure s’éleva dans les airs et si sa mémoire était bonne il s’agissait d’un sortilège de protection. C’en était trop ! La patience de Lelouch venait de céder. James avait fait une erreur et le Souverain avait accepté de ne pas lui en tenir rigueur. Il en valait de même pour son supérieur. Mais là James avait franchit la ligne rouge ! Son petit manège allait avoir de terribles répercutions ! Avait-il seulement songé au temps que cela prendrait de rassembler tous les papiers des archives ? De reclasser les ouvrages ? C’était toute l’histoire de Gaïa qui venait d’être balayée par sa faute ! Si certains papiers tombaient entre de mauvaises mains que se passeraient-ils ?! Ce crétin ne devait pas avoir prit deux secondes pour réfléchir aux conséquences de ses actes. James avec ses jeux idiots avait faillit blesser sa Majesté et avait osé s’en prendre à son loup. Tout ca pour quoi ? Par vengeance. Puéril ! Idiot ! Inconscient ! James baissa lourdement dans l’estime de son lieutenant. Se venger d’un canidé était vraiment d’une bassesse incommensurable. Indigne d’un Chevalier Céleste. James s’était sauvé tel un lâche.
« James... cette fois il va me le payer ! »
Des Mages se trouvant dans la bibliothèque accoururent et annulèrent avec facilité le sort que le Chevalier Céleste avait lancé. Lelouch se releva furieux et aida sa Majesté plus par principe que par besoin. Une montagne de feuilles et de livres était éparpillée de partout. C’était une vision insoutenable pour le jeune homme qui était un grand amateur de livre. Il devait en être de même pour le Souverain. Isaac donna des ordres à plusieurs personnes. Lelouch lui remit le seul papier qu’il avait réussi à " sauver " et s’excusa auprès du Seigneur de Gaïa. Il lui expliqua brièvement qu’il s’occupait personnellement du cas " Sabourin ". Après s’être incliné, le jeune homme quitta les lieux. Personne n’eut assez de courage pour le retenir. Une aura meurtrière flottait autour du lieutenant. Ses yeux étaient beaucoup plus sombres que d’ordinaire... Un voile noir flottait sur son visage... ses poings étaient serrés... le jeune homme se sentait trahis.
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C’était la partie la moins plaisante du Château Ouranos. Malgré les mois... les années... le jeune homme était toujours révulsé par cet endroit. On pourrait penser qu’avec le temps on s’habitue à tout... mais c’est faux ! Une personne saine d’esprit ne pourra jamais s’accoutumer à ce genre de chose. Les cris d’agonies, les pleures, la souffrance qui émane des corps. Ses bottes martelaient le sol en pierre. Le rythme des ses pas était soutenu et résonné dans les couloirs. Lelouch Lamperouge traversa les sous-sols d’où émanait des cris déchirants. Un peu plus tôt, alors qu’il cherchait James, il était tombé sur un des hommes responsable de la prison du palais royale. Ce dernier l’avait informé qu’un homme avait été vu dans les sous-sols, avait été capturé et emmené dans une salle pour interrogatoire. La colère avait céder sa place à de la crainte. James allait être torturé... Lelouch s’était empressé de traverser les sous-sols et c’était arrêter devant une porte en bois miteuse. Il ne prit pas la peine de frapper et l’ouvrir. Une pièce sombre et humide... La lumière des torches éclairait avec difficulté une partie de la pièce. En son centre se trouvais un homme que le lieutenant connaissait bien... mais il n’était pas seul. Le jeune chevalier était essoufflé mais il réussit tant bien que mal à maitriser sa voix.
« Veuillez nous laisser seul ! Je me charge personnellement de cet homme. »
Lelouch Lamperouge avait les traits de son visage tirés à cause de la fatigue. Son visage n’exprimait rien. Il était blanc comme un linge mais d’une neutralité parfaite voir inquiétante. Ses iris améthyste étaient teintées d’un étrange éclat rougeâtre et fixaient avec intensité James qui était attaché. James Sabourin... avait eu le malheur de briser la patience de son supérieur... Il avait réveillé un démon !