Order of the Celestial Knights
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~ LE PERSONNAGE ~



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Zachary Moonlight Dmpog1
Ne pas tenir compte du nom en bas à gauche

▪️ Nom : Moonlight
▪️ Prénom : Zachary
▪️ Surnom : Gamin (les chevaliers lui reproche d'agir tout comme), la Lune (pour la couleur de ses cheveux et le fait qu'il soit souvent profondément pensif) et Zach

▪️ Age : 25 ans
▪️ Taille : 1m75
▪️ Poids : 70kg
▪️ Sexe : Masculin
▪️ Sexualité : Officiellement hétérosexuel, puisque marié et amoureux. Mais officieusement... Comment s'expliquer que l'on n'a jamais éprouvé aucun désir charnel pour son épouse?
▪️ Origine : Natif du Saint Empire Britannien, mais résident de coeur au Royaume de Gaïa
▪️ Groupe Souhaité : Celestial Knights
▪️ Liens : Quelques compagnons chevaliers qui ne le portent pas vraiment en grande estime... Ainsi que son écuyer, la rebelle Lee Wildcatt.

▪️ Armes : On pourrait croire que Zachary se bat farouchement avec la dernière invention du Saint Empire Britannien, mais il n’en est rien. Ses voyages à travers les différents royaumes lui ont fait découvrir la pureté du tachi, épée originaire de l’Empire de Lumière. Mais il garde toujours sur lui quelques bonnes vieilles dagues de lancée typique à sa nation.
▪️ Magie : Terre et Air

▪️ Physique :
Zachary a un visage fin, et qui aurait pu être élégant s’il n’était pas sans cesse à changer d’émotion. Énormément expressif, on peut lire en lui comme dans un livre, et ce juste à regarder ses traits. Passionné, ses pommettes s’empourprent de rouge. Troublé, ses lèvres s’entrouvrent et tremblent. Pensif, sa mâchoire se serre et son regard miroite. Amusé, ses lèvres s’étirent en un petit sourire hésitant. À l’inverse, au combat, c’est une inquiétant neutralité qui s’empare de son visage d’habitude si changeant, comme si un être mécanique avait remplacé l’âme et le corps du jeune homme. Il en est de même pour ses yeux d’un vert profond, intense, parfois plus perçant encore que la lame de son épée. Les émotions s’y affichent à une vitesse ahurissante et une netteté déstabilisante. La douleur, la joie, l’espoir, l’anéantissement, la colère, l’affection… Autant de lueurs et d’ombres se mouvant dans son complexe regard.

Étant un chevalier, et donc un homme d’action, le corps de Zachary s’est sculpté pour en faire une machine partageant souplesse et force. Mince, musclé, sa silhouette est agréable à l’œil autant que sa démarche fluide presque féline. Contrairement à la majorité de ses semblables, le jeune homme a opté pour la vitesse plutôt que la force, et on le sens dans chacun de ses gestes précis et aérien. Malgré cette finesse, Zachary ne dégage rien de noble, pourtant il attire les regards. Mais on pourrait dire que cette aura attire autant qu’elle repousse. Il ne dégage rien de sympathique, pas plus d’animosité, mais pourtant l’on se sent méfiant en sa présence tout en étant captivé par lui. En sort un sentiment confus, si inhabituel qu’on décide de l’éviter. Les gens ont toujours eut peur de ce qui était étrange. Il semble dégager quelque chose, aussi. Quelque chose de doux, de frêle, d’hésitant. Mais en même temps, quelque chose de brûlant et de passionné, d’inexplicable, comme une rage de vivre incontrôlée. C’est un être qui a un charisme involontaire, qui attire autant qu’il repousse. Un mélange étrange, montrant ses émotions comme un livre. Un diamant brut, ou bien, tout simplement, un adulte qui est resté un enfant. Ses sourires sont fuyants, fugaces, mais doux et sincères. Sa voix tremble, hésitante, pour devenir l’instant d’après vibrante de passion touchante. Il est le feu qui brûle et la glace qui gèle dans le même corps. Un moment on le surprend émerveillé devant une chose pourtant simple, à l’autre il semble plongé dans des tourments insondables.

Étrange, surtout, est la couleur de ses cheveux. Pourtant encore un jeune homme dans la vingtaine et plein de santé, il est tout à fait incongru qu’il ait les cheveux argentés comme un vieillard. Chatoyant sous la lumière en lançant leurs reflets brillants, ils semblent aussi soyeux et précieux que la soie. Zachary les tiens d’une funeste maladie, à laquelle il succomba très jeune et n’en ressortit que deux ans plus tard. La seule séquelle qu’il en garde est la dérangeante couleur de sa chevelure, s’accordant si bien à son nom de Moonlight qu’on lui en donna le surnom de « la Lune ». Mais personne n’a jamais dit cette appellation avec bonhomie dans la voix, pas plus qu’on lui ait avoué que cette couleur bizarre avait quelque chose… d’ensorcelant, attirant les regards comme la lune dans son ciel d’encre. Peut-être est-ce aussi son teint de nacre qui y contribue? Malgré les heures passées sous le soleil et les intempéries, la peau de Zachary est restée pâle et douce, probablement ce qui apporte cette légère androgynéité à ses traits. La plupart des combattants développant une corne épaisse dans leurs mains à force de manier l’épée, lui les a gardé fines et gracieuses grâce à ses épais gants de cuir.

Comme gêné de s’afficher comme étant un Chevalier Célestes, il ne porte l’emblème de l’Ordre que lorsqu’il doit les représenter sur le champ de bataille. Malheureusement, après cinq ans de service, tous ont finit par entendre, un jour ou l’autre, parlé du guerrier aux cheveux d’argent. S’accordant à son teint pâle, il est le plus souvent vêtu d’habits gris tirant sur l’argent ou le violet clair. De bonnes bottes de marches, l’épée à la ceinture et des épaulières légères sur les épaules, il privilégie la vitesse à la force. Il porte le plus souvent un manteau souple et ajusté à sa taille, permettant une libre action de mouvements. Sous son habit, il porte souvent une simple chemise et un pantalon confortable, misant sur l’efficacité plutôt que sur l’apparence. Rien de menaçant ni de riche et pompeux, il pourrait presque passer pour un écuyer ou un jeune homme de la bourgeoisie moyenne, ce qui est justement la caste d’où sort ses parents.

▪️ Caractère :
Il ne sait pas lui-même pourquoi il s’accroche ainsi à la vie, ni comment il fait pour sourire après avoir affronté autant de rêves brisés et de corps sans vie. Les mystères de la résilience humaine. Pourtant, il est là, avec le visage doux et lumineux d’un enfant, mais avec ce regard qui parfois s’assombrit d’une mélancolie profonde et peut-être insurmontable. Après avoir découvert que la vérité n’était pas celle qu’il croyait, Zachary est devenu un jeune homme curieux, avide de savoir. Il veut apprendre, comprendre, pour enfin découvrir ce qu’est réellement « être bon » et « être mauvais ». Ses contacts avec les gens sont maladroits, timides, ayant vécu de longues années rejeté ou bien carrément isolé de la société, et sans réellement connaître ce qu’est l’amour de parents. Quand il parvient à s’entendre avec quelqu’un, ce qui arrive malheureusement rarement, il se révèle quelqu’un de passionné, à la parole enflammée et aux yeux pétillants d’espoir. Expressif et franc, c’est le pourquoi de son surnom de « gamin », car il semble animé de la même naïveté et du même besoin de rêves. D’une loyauté à toute épreuve, et surtout pour ceux qu’il aime, il n’hésite pas à risquer sa vie pour toutes causes qu’il juge bonne.

Se retrouvant seul, pourtant, on dirait qu’il devient autre. Un être déchiré, silencieux, pensif, contemplant la lune sans parvenir à trouver le sommeil dans ses cauchemars de morts et de désillusions. Sur le champ de bataille, son esprit se déconnecte totalement pour faire place à l’instinct de survie, lui permettant de protéger son âme de dommages trop profonds. Il agit alors en automate, le regard dans le vide, n’attaquant que lorsqu’on l’attaque. Chaque combat le voit instable et exténué mentalement alors qu’il se répète jusqu’à l’inconscience que ce qu’il a fait n’était pas un tort. Sa confiance en ses supérieurs politiques s’amenuise à mesure qu’il réalise leurs mensonges, et il n’a plus que de réel attachement en le Royaume de Gaïa. Néanmoins, le concept de dieu et de religion lui est étranger et ce sujet le met extrêmement mal à l’aise. Il est tout de même fasciné par les fêtes et les superstitions des différents pays, tant que cela de devient pas discriminatoire ou excessif.

Côté amour, le jeune homme a l’impression d’avancer en plein brouillard, tâtonnant ici et là pour trouver son chemin. Extrêmement maladroit avec les femmes, mais toujours des plus respectueux, il ne sait comment se conduire avec elles. Parfois les considérants comme des amies, parfois comme des créatures trop pures pour être approchées, il se questionne profondément sur l’attirance qu’elles suscitent aux autres hommes puisque lui ne la ressent pas. Gêné, il finit par les éviter, ayant l’impression de leur nuire plus que de les rendre épanouies. Son épouse, l’exception, recevait de lui une affection profonde, intime, mais dépourvu de désir sexuel qu’il ne parvient pas encore à expliquer. Quant aux hommes, il ne lui ait même pas effleuré l’esprit que des personnes du même sexe peuvent s’attirer. Là encore, il considère un peu tout le monde comme un potentiel ami, ou bien comme quelqu’un de désagréable à éviter, sans vraiment voir plus loin. Incapable d’aimer d’amour et incapable de détester de haine, comme un gamin, comme son surnom.

▪️ Histoire :
Tout jeune, il a absorbé la loi et les valeurs de son pays. Absorbé, digéré, et recraché. Non pas recraché de dégoût, mais recraché pour l’engloutir de nouveau avec plus de force, recraché pour l’engloutir avec le désespoir de celui qui a foi aveugle, recraché pour l’engloutir comme le noble qui vas au vomitoire après un festin pour en attaquer un autre. Ogre, voilà ce qu’il était. Affamé d’espoir, affamé d’illusions. Il ne pouvait avoir qu’une seule vérité, qu’une seule justice, et c’était celle qu’on lui faisait avaler à pelleté.

Le Saint Empire Britannien voulait que son peuple soit fort et beau. Il voulait la perfection. Il ne pouvait prendre sous son aile les miséreux, les faibles, les malades, ceux qui doivent porter la honte et tendre vers la disparition. C’était normal. C’était justifié. Il faut encourager ce qui est bon, pas ce qui est mauvais. Le mauvais doit disparaître, c’est une tare, un talon d’Achille indésirable. C’est la loi de l’évolution, ce qui est faible n’a d’autre choix que de s’éteindre. Tout ça, petit Zachary le savait et le clamait avec fierté, convaincu et inébranlable. C’était une religion, non, c’était plus fort et plus vibrant que n’importe quelle religion car celle-ci était palpable chaque jour qui passait et chaque nuit qui couvrait le jour. Il n’avait pas trois ans qu’il récitait comme une prière les idéaux de son pays avant d’aller dormir, apaisant ainsi sa peur de l’obscurité. Hors de question d’aller réveiller en pleur ses parents pour un stupide cauchemar, il était et devait être fort. Comme son pays. Comme son magnifique pays.

Il n’avait pas trois ans que ses cheveux devinrent gris et que la fièvre s’écroula sur ses épaules comme un manteau de plomb. La paralysie envahit son corps enfantin, la toux hérita de sa gorge tendre. La famille n’était pas riche, pas plus qu’elle n’était pauvre. Une famille de marchands au fils unique. On parvint à faire venir un médecin, après plusieurs essais et longues attentes angoissantes. Mais lui, Zachary, était persuadé qu’il n’en avait pas besoin. Il était fort, il guérirait vite. Il était un Britannien, un bon Britannien. Et puis la sentence tomba comme un couperet bien affuté.
« Il arrêtera de tousser, mais ses cheveux resteront gris et il ne bougera plus jamais. Ce sont des choses qui arrivent, il y a du mauvais même dans les meilleures familles… Vous feriez mieux de l’abandonner et de faire d’autres enfants, vous êtes encore un couple jeune et en pleine santé! »
Bien sûr. C’était la moindre des choses. C’était normal. Zachary n’en voulut pas à ses parents de le laisser à l’hôpital pour enfants, dans la section des irrécupérables et des mourants. Il ne leur en voulut pas de ne plus avoir de leur nouvelle et de continuer leur vie, avec de nouveaux enfants forts et beaux. Lui, était faible. C’était normal. Tout était normal…

Alors il absorbait loi et les valeurs de son pays. Absorbait, digérait, et recrachait pour recommencer encore et encore. Il ne pouvait rien faire d’autre. Probablement, non, certainement que ce fut cela qui le sauva. Se persuader et se répéter que c’était cela la vraie vérité, la seule et unique, et qu’il devait se juger heureux de disparaître et de délivrer ainsi sa grande et magnifique nation. Cela dura un mois. Peut-être plus, peut-être moins, il avait perdu la notion du temps. Et puis, son instinct de survie se réveilla et glissa une parole, une simple parole dans son esprit. Cette parole enfla et devint certitude, se mélangeant à cette farandole répétitive de croyances profondes et britanniennes. Il était Britannien. Un Britannien était et se devait d’être fort. Un Britannien ne pouvait se laisser mourir, mais toujours avancer pour devenir plus fort et s’éloigner de la faiblesse. Lui, Zachary, était un Britannien et se devait de l’être. Maintenant.

Ce fut sa nouvelle force de volonté qui activa les premiers mouvements dans son index droit. Un tressautement, d’infimes tressautements, mais un mouvement. Au fil des jours, le mouvement se propagea dans ses doigts, son poignet, son bras… Il avait cinq ans, deux ans après son entrée à l’hospice, quand il redevint un enfant fort et en santé. Ne gardant de son malheur que l’éternel couleur argenté de ses cheveux et la détermination de devenir plus fort encore. Il retrouva sa famille comme on s’installe chez des inconnus troublés et mal à l’aise. Avec pour l’accueillir un petit frère rond, rose et rayonnant. C’était normal. Tout était normal. Et jamais les rues éclairées du Saint Empire Britannien ne lui avait parues aussi belles, le vent sur son visage aussi agréable et l’odeur de la cuisine maternelle aussi délicieuse. Ce fut aussi à cette époque de sa vie qu’il commença à nourrir un nouveau et grandiose rêve. Celui d’être le plus grand chevalier de tous les temps. Celui de rentrer dans l’Ordre des Chevaliers Célestes, et ainsi trouver sa place, représenter et faire honneur à son pays.

Il fut prit très jeune, probablement grâce à son obstination. De toute manière, il aurait tôt ou tard reçu son enseignement militaire. Déterminé, assoiffé de savoir comme il fut affamé de valeurs, son apprentissage d’écuyer fut exemplaire. C’est confusément qu’il se demanda, un jour, à qui souhaitait-il à ce point prouver sa valeur? À ses parents qui ne savaient plus sur quel pied danser devant lui. À son mentor qui, ayant ouï-dire de sa maladie d’enfance, le considérait comme un raté sans avenir qui mourrait bientôt sur le champ de bataille. À ses compagnons écuyers qui riaient de la couleur étrange de ses cheveux, de son jeune âge, de son caractère trop naïf, trop utopique. À son pays qu’il chérissait. Au monde entier, tiens. Et peut-être, aussi… à lui-même. Il était jeune, plein d’espoir et de rêve. C’était à l’époque où il considérait son épée comme sa meilleure amie, un objet dont il avait réalisé le danger de la lame, mais pas encore son pouvoir de mort. L’époque où il voyait le combat comme un jeu et imaginait qu’affronter un ennemi n’était qu’un duel où le plus faible finirait par se rendre, docile, sans trop d’effusions de sang. Une époque d’illusions.

Puis il devint chevalier. Pas encore de l’Ordre Céleste, mais il visait toujours ce but avec confiance. Et puis, il y eut son premier combat. Une simple attaque de brigands, la routine, comme disait ses camarades plus vieux. Il y reste dans le souvenir de Zachary comme une marque au fer blanc, avec chaque détail ralentit en des secondes d’éternités. Les cris barbares, les respirations rauques, le fer qui s’entrechoque, les pieds qui martèlent le sol, les flèches qui sifflent. Le bruit mat de corps qui tombent, désarticulés. L’odeur de l’urine, de la sueur. L’odeur du sang. Le goût du sang. Le rouge du sang et des rictus d’agonis, des yeux qui s’exorbitent, vitreux de la mort. Et puis plus rien. Sauf une plaie ouverte en plein cœur, un coup de poignard déchiquetant en lambeaux ses rêves d’enfants. C’était ça, le combat. C’était ça, une épée. C’était ça, être chevalier. Il avait seize ans. L’ébranlement mental qui suivit fut sans pareil. Des hurlements de damnés, à faire hérisser sur les bras le poil des plus valeurs. Des pleurs incontrôlables, des coups de poings au hasard, l’envie irrésistible de se tuer, de mourir, de disparaître. De ne plus endurer cette souffrance.

On l’enferma. Ce fut comme revenir à l’hôpital. Plus personne pour sois. Le temps qui s’écoule entre nos doigts, que l’on finit par perdre et confondre. Il s’écoula tout au plus deux ans, du moins c’est ce qu’il lui sembla. Il aurait put passer des millénaires qu’il n’aurait pas sentit la différence. Et par instinct, il absorba les valeurs de son pays. Absorba, digéra, et recracha, pour recommencer encore et encore dans un cercle infini et parfait. La plaie resta béante en son esprit, mais au moins parvint-il ainsi à la recouvrir d’un bandage pour la masquer. Et l’accepter peu à peu. Tout cela, il devait le faire pour garder la paix. Il était et devait être fort. Il était et devait être un homme du bien. Ces gens étaient mauvais. Ces gens étaient mauvais. Ces gens…

Seule la dernière phrase de sa litanie intérieure ne parvint pas à être digérée. Et il eut beau essayer de l’avaler, elle lui laissa un goût amer et répugnant sur la gorge, lorsqu’elle ne l’étouffait pas douloureusement. Il finit par sortir lorsqu’on jugea qu’il était redevenu saint d’esprit. Apparences, illusions, qu’entretenu le chevalier. Lorsqu’il sortit de l’hôpital, à cinq ans, le monde lui parut beau. Lorsqu’il sortit de l’asile, à dix-huit ans, le monde lui apparut comme il était réellement. La laideur cachée sous la beauté des rues éclairées, du vent du soir et de l’odeur du poulet qu’on fait rôtir. Il reprit ses fonctions de chevalier. Il tua de nouveau. Mais cette fois, il ne montra rien de sa faiblesse. Spontanément, son esprit lui faisait rejouer en boucle le disque de ce qu’il avait et tentait aujourd’hui encore de croire pour la vérité. Cela le sauva. En apparence.

Il trouva un jour femme. Ses parents le marièrent à une demoiselle de bonne famille, une femme douce et délicate qui maniait l’arc aussi bien que l’aiguille à coudre. Il l’aima, d’une affection timide et maladroite, plus comme l’on aime une cousine qu’une épouse. Elle s’appelait Mary. Elle ne lui donna pas d’enfant. Elle tomba malade un an après leur mariage, alors qu’ils commençaient à entrevoir l’idée de fonder une famille. C’était de cette maladie qui rendait les cheveux argentés, paralysait les membres et donnait une toux creuse et inquiétante. Mais contrairement à Zachary, la maladie empira. Elle se mit à cracher du sang. À perdre la vue. On appela un médecin, qui vint après de longues semaines d’attendre car étant dans une période de pandémie inquiétante, mais heureusement tirant vers sa fin. Il examina. Ausculta. Consulta ses livres.
« Elle n’en a pas longtemps à vivre, je dirais un maximum de cinq ans. Ce sont des choses qui arrivent, il y a du mauvais même dans les meilleurs couples… Vous feriez mieux de faire votre deuil et de trouver une autre épouse, vous êtes encore jeune et en pleine santé, après tout. »
Il jeta l’homme dehors avec tant de force et de colère qu’on lui retira périodiquement sa tâche de chevalier. Une semaine plus tard, on lui annonçait qu’il avait été choisi dans l’ordre des Chevaliers Célestes et qu’il devait se rendre au Royaume de Gaïa pour la suite de son service pour la paix. En fait, il savait parfaitement qu’ils voulaient l’éloigner pour éviter une plainte du médecin, qui pourrait entacher son nouveau titre…

Détruit plus que ravi d’avoir enfin atteint son but de jeunesse, Zachary se rend en Gaïa où il apprend à manier la magie de la nature. La différence radical entre les valeurs Britanniennes et Gaïennes l’ébranle, peut-être même plus profondément encore que sa première tuerie. Lui viens alors à l’esprit ce qui changera peut-être à jamais sa perception de la vérité. Qui est bon? Celui qui l’est d’apparence, fort et beau, ou celui qui l’est d’esprit, généreux et heureux? Il n’a pas le temps de finir sa réflexion qu’il est déporté à l’Empire du Soleil pour contrer une attaque de l’Élite de Sammaël. C’est d’ailleurs là qu’il recevra l’épée qui ne le quittera désormais plus, et prendra sous son aile son premier écuyer, Lee Wildcatt, une rouquine rebelle dont personne ne voulait. Puis de nouveau, il reviendra au Royaume de Gaïa, qu’il assimilera chaque jour de plus en plus jusqu’à presque en faire le sien, rêvant que sa douce Mary l’y rejoigne pour qu’on l’y sauve de sa maladie…


▪️ Signe Particulier : Ses cheveux argentés, étranges pour son jeune âge
▪️ Aime :
- Les rayons de la lune, éclairant si magnifiquement la nuit noire
- Apprendre et ceux qui l’aident en ce but
- Les gens compréhensifs
- La paix et la fin de toute hostilité
- La bonté
- Les rêves idéalistes
- Le Royaume de Gaïa et une grande partie de ses valeurs

▪️ Déteste :
- La mort
- Le silence
- La solitude
- L’indifférence cruelle
- L’injustice
- Les combats
- Être ignorant et hésitant

▪️ Couleur : Argent
▪️ Devise : Il y a deux forces, et celle de l’esprit battra toujours celle du corps.

*~*


~ LE JOUEUR ~


▪️ Prénom ou Surnom : ... Appellez-moi Mouton et je vais me reconnaître xD
▪️ Expérience RPG : Heum... Je dirais que ça fait plus de quatre forums
▪️ Comment avez-vous connu le Forum : Un ami
▪️ Code du Règlement :
Spoiler :

descriptionZachary Moonlight EmptyRe: Zachary Moonlight

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Validé ! Bienvenue ici ! Je me charge de t'assigner à la classe que tu as demandé !
J'espère que tu te plairas ici.

Sincèrement

descriptionZachary Moonlight EmptyRe: Zachary Moonlight

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~ Cher Zachary

Bienvenue sur Celestial Knight !
Voilà un personnage fort intéressant ! J'aime tout simplement.
Enfin un Celestial Knight ! Un personnage qui a 25 ans qu'est ce que c'est rare !
Ca fait du bien ! En plus un homme marié ! Ca c'est original !
Vraiment… c'est une très jolie fiche et en plus de ça très bien écrite.
Je t'ai mis le drapeau de Britannia mais si tu préfère celui de Gaia fais-moi signe.
Sur ce je souhaite donc de bien t'amuser parmi nous ;)
Bienvenue Confrère CK !

descriptionZachary Moonlight EmptyRe: Zachary Moonlight

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Merci infiniment pour cet accueil ^^
Je me posais juste une petite question, concernant les Chevaliers Célestes. On sait ce qu'il font et tout, mais qu'en est-il de l'organisation? Est-ce que les chevaliers se la joue solo jusqu'à ce qu'on les réclame pour une mission, où sont-ils toujours ensemble 24h sur 24? Y'a-t-il un quartier général obligatoire, où on est libre d'aller et venir en attendant les ordres de notre supérieur?

descriptionZachary Moonlight EmptyRe: Zachary Moonlight

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..........

[/mode fangirl ON]

ZIHAAAAAAAAAAAAAAAAARK !!!!! Zachary Moonlight 792925 Zachary Moonlight 792925 Zachary Moonlight 792925 Zachary Moonlight 792925

[/mode fangirl OFF]

comment ça ? Moi, fan d'un perso ultra-secondaire de Fire Emblem ? *tousse*Nooooooon*tousse*

Hem hem... Bref bref, sur ce...
Joli fiche et joli style d'écriture. Je te sauterais bien dessus pour un RP mais j'ai peur d'attiser la jalousie de Lelouch. *sort*

Bienvenue.

descriptionZachary Moonlight EmptyRe: Zachary Moonlight

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OxO On clame ses ardeurs Gilbert ... N'oublies pas que tu me dois une réponse depuis septembre je crois ... -.-"""

descriptionZachary Moonlight EmptyRe: Zachary Moonlight

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(Effectivement, j'avais... hum... oublié... /court/
Je vais essayer de te répondre dès que je peux, encore désolée.
Et arrête de flooder sur les fiches des membres, admin indigne 8D)

Et désolée de flooder sur ta fiche Zacharias, on arrête.

descriptionZachary Moonlight EmptyRe: Zachary Moonlight

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Ça va, ça ne peux pas être aussi pire que certains forums que j'ai connu... ^^'
Et vraiment désolé, Gilbert, je suis conscient du charisme renversant que je possède sur ta personne, mais mon coeur est déjà réservé xD
... Comment ça, la jalousie de Lelouch? oO
*se déplace subtilement loin de son supérieur*

descriptionZachary Moonlight EmptyRe: Zachary Moonlight

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Attention le Supérieur en question et accessoirement Admis veille !
Gilbert... tu es libre de sauter sur qui tu veux. Je ne vois pas en quoi je serais jaloux ^^"
Bon maintenant Stop au flood les amis !
Zachary j’aime beaucoup les musiques qui accompagne ta fiche elles collent vraiment bien au personnage.
Encore bravo pour cette jolie fiche ^^

descriptionZachary Moonlight EmptyRe: Zachary Moonlight

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Voici mon intervention qui contrecarre le fanatisme (*compréhension absolue de Gil sauf que son personnage préféré n'est autre que Chopin dans Eternal Sonata*)! >/////>

Alors je suis venu te souhaiter la bienvenue (pour ne pas flooder) et j'ai hâte de voir une fois de plus tes rps qui savent toujours être passionnants -comme ta fiche avec ton histoire tellement longue mais tellement fluide et facile à lire. Je te souhaite de t'amuser à fond! Le niveau de RP est tout simplement merveilleux ici (je lèche pas de souliers, parce que peu importe qui est le dieu qui veille sur vous, vous savez que les niveaux se dégradent autrement plus ailleurs).

descriptionZachary Moonlight EmptyRe: Zachary Moonlight

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